Feuille d'Automne ~ qui supernat ventos

J'ouvrais les yeux, mes frères étaient prêt de ma mère, une belle louve brune, nous étions tout les quatre dans ce que mon père appelait "la pouponnière" drôle de nom d'ailleurs. Tout le monde semblait dormir, alors je me suis mise sur mes pattes et j'ai rampé vers un passage, à peine plus grand que maman. A l'extérieur j'ai découvert ce que mon papa appelait "le camps" le sol était rocheux sous mes coussinets, J'ai lever les yeux, et j'ai vu des tas de petits points lumineux ! Et une boule blanche ! C'était magnifique ! Il y en avait partout ! Mes yeux étaient écarquillés face à ce spectacle.
- Se sont les étoiles, lança une voix derrière moi, sans même me retournée, jeu sus qu'il s'agissait de mon père.
- C'est beau ! Pourquoi on ne les voit pas là bas ? Demandais-je en indiquant la pouponnière d'un signe de tête.
- Parce que ici tu es dehors, pas là bas ma grande.
- Papa ? Pourquoi tu n'es pas avec nous dans la pouponnière ?
Mon père laissa un silence, je tourna mon regard vers lui.
- Parce que je suis guerrier, et tu seras toi aussi une grande et forte guerrière toi aussi !
Depuis ce jour là je me suis promis d'être de plus en plus forte.

Mon père m' a entrainé à me battre dès mon plus jeune âge, je sortais à peine de la pouponnière qu'il jouait avec moi à la guerre, je sautais sur les anciens, attrapant leurs queues je me souviens de ce que je leur disais :
- Regardez la grandeur de la meute du feu ! Craignez ma puissance ! Et inclinez vous face aux crocs enflammés de ses guerriers !
Les anciens jouaient le jeu, je préférais être proche des anciens que de mes frères et les autres louveteaux. Je suis devenu apprentie une lune avant les autres grâce à mon père qui avait tout fait pour être mon mentor. Il m'a entrainer à tué, à me battre, à batailler, il m'a éloigné de la meute, je ne devais pas être déconcentrée. Pour lui, même ramasser de la mousse ou changer la litière des anciens n'étaient "pas assez grand" pour moi. J'ai grandis dans une bulle guerrière.

Je deviens guerrière encore une fois en avance, mon père était fière de moi et m'a laissé veiller mon clan, puis il m'a emmener chasser, puis faire une patrouille, nous enchainions les missions de ce genre ce reposant seulement quelques heures par nuit.

- Viens avec moi ma fille, nous allons patrouiller à la frontière.
- D'accord !
Nous avons couru sur les flans du volcan, un solitaire était allongé prêt de la frontière, j continuais mon chemin en courant quand j'ai entendu crier derrière moi, quand je me suis retourné, mon père avait tué l'autre loup. Une patrouille arriva au même moment, l'étranger étant éloigné de la frontière, mon père ne pouvait se justifier, il fut banni, il maudit la meute. C'est ce jour là que je me suis rendu compte de ma solitude ainsi que du regard des autres : Noir comme le pelage de mon père.