Après s'être relevé difficilement, Masse de Poix regardait tour à tour Fourrure Hivernale et Pelage Nuageux. Entendant d'une oreille les paroles de Lune du Firmament un peu plus loin, le guerrier ignora sa vision trouble pour venir rejoindre les deux femelles. Qu'elle étrange sensation était-ce de chasser avec sa propre soeur et son cher neveu...
Arrivant au niveau de la tête du sanglier, le mâle essayait d'éviter ses défenses tout en continuant à lui brouiller la vue. A partir de là, tout s'enchaîna à une rapidité folle. Concentré sur sa tâche, il n'avait pas remarquer que le meneur attendait le moment propice sur le côté. Quand la bête donne un grand coup fort vers l'avant, Masse de Poix bondit en arrière en manquant de justesse un nouvel impact. Cette chasse avait limiter ses forces et sa respiration était de plus en plus douloureuse. C'est alors que pendant ce même instant, Lune du Firmament était passé à l'action, et cette fois-ci, enfin, un loup avait réussit à prendre un bonne prise sur sa nuque. Le sanglier, trop accaparé à ces attaques surprises sur tout les côtés ne s'attendit pas à ce coup fatale. Lorsque la bête s'écroula au sol et eu son dernier soubresaut, Masse de Poix soupira longuement, les membres fatigués.
Relevant les yeux vers le loup gris, le guerrier avait les yeux brillants. Ils avaient réussit ! Est-ce que c'était possible ? L'hurlement pour prévenir tout le territoire du Temps et bien plus loin encore résonna alors dans la tête du mâle. Oui, c'était possible.
Relevant la tête, il joignit sa voix grave, qui n'avait pas chanter la joie depuis bien longtemps à celle de son neveu suivit par leurs camarades.
Ce sanglier allait pouvoir nourrir la meute pendant un long moment de la saison froide.
Masse de Poix s'avança pour reniflait la bête. Sans précipitation, proche du cadavre, celui-ci sentait une délicieuse odeur forte. Le sanglier était énorme. Ils allaient avoir peut-être besoin de renfort pour ramener cette chasse à bonne destination mais peu importait. Qu'il était bon de se sentir utile à sa meute. C'était là, la véritable place d'un guerrier. Masse de Poix le comprenait maintenant.