Patrouille de la nouvelle lune [ Ombre de Lune & Solstice d'Hiver ]

Ombre de lune était rentrée de patrouille de chasse, et elle était allongé à coté de son apprenti, qui, au lieu d'aller jouer avec les autres préférait lui exposé encore ces théories sur ce qu'il avait découvert au fil de la journée. Elle regardais distraitement le jour décliné en tendant l'oreille en direction de Nuage rouge, allongé face à elle, les yeux brillant d'excitation, il avais devant lui un boute de bois ancien, sans écorces, qui laissait entrevoir des galeries de formes varié à la surface de l'object. Et cela faisait presque 20 minutes qu'il s'extasiait sur ce phénomène.

- non mais tu ne trouve pas ça incroyable toi ?

- si si

il lui jeta un regard suspicieux, bon, la louve devait avoué qu'elle n'avait pas tout écouté...et puis elle vit du coin de l'oeil son lieutenant approché, alors elle ferma son visage pour le retransformer en quelque chose de neutre et se leva. Nuage rouge, qui avait vu la transformation, se tut et se leva aussi, il agita frénétiquement la queue en imaginant une nouvelle exploration...heu...patrouille. Mais ombre de lune surpris le regard de Solstice d'hiver et indiqua la tanière des apprenti à Nuage rouge. Celui ci comprit la situation, hocha la tête et partit, son bâton entre les crocs, se coucher un peu plus loin proche de sa couchette.

Ombre de lune attendis son lieutenant, prête à une patrouille de dernière minute et fit comprendre d'un signe de l'oreille qu'elle le suivait. Ils se dirigèrent donc tout deux, non pas vers la sortie du camps, mais vers un autre membre de sa troupe, Goutte de pluie si elle ne se trompais pas...la louve ne connaissait pas trop ce loup, elle connaissait sa réputation et trouvais qu'il avait agit pour le bien de la troupe. Et elle avait une grande estime pour lui. Alors quand elle fut assez proche, elle lui fit un signe de tête respectueux et ensemble ils partirent en direction de la sortie du camps, prêt pour cette mission qui requerrait leurs aides à tous. Et ce, sans qu'aucun mot ne soit échangé.  

Ombre de lune marche silencieusement parmi les Ténèbres, le feuillage dense des arbres laissait parfois entrevoir le lueur des étoiles. Le vent frai du soir qui caressait sa fourrure la fit frémir de délice, elle adorait le climat nocturne. C'était une louve après tout, cela était normal, mais elle aimait à pensé que c'était grâce à l'influence de son ancien mentor, Soleil d'or. Ses oreilles frémissaient et s'inclinaient dans toutes les directions, captant les bruit de la nuit. Une souris qui s'enfuyait en sentant l'odeur forte des prédateur qui passaient, les respiration de ses compagnon de patrouille et le bruit feutré de leurs pas sur le tapis de feuille et de mousse qui formaient le sol. Elle ne regarde pas les autres, elle n'aime pas ça, mais cela ne l'empêche pas d'être attentive à leurs geste. Ensemble, ils se déplaçaient comme un seul loup. Animé par le même objectif, servir sa meute. En l'occurence, en s'assurant que les frontières était respectée. Ce même corps se mouvait en formant une onde calme et douce, comme l'eau d'un lac en plein été. Et la moindre discordance dans ces ondes lui parvenaient et elle savait immédiatement que quelque chose n'allait plus. Elle avait appris ça de son mentor, qui faisait particulièrement attention aux autre, mais cette technique n'étaient possible que par ce que ils étaient de la meute de la terre. Soudé. Fait pour le travaille en équipe et la cohésion entre les membres.

Bientôt, une discordance apparut, elle venait de la tête de la patrouille, leurs lieutenant avais ralentit, brisant l'onde comme un cailloux jeté dans un liquide. Et quelque chose n'allait pas. Elle huma l'air et ses poils se dressèrent automatiquement sur son échine cette odeur était une odeur significative de danger. Elle voit Solstice d'hiver se plaquer au sol et Goutte de pluie entrouvrir la bouche. Tous avaient senti l'effluve particulière. Elle, elle se recule, suffisamment pour se fondre dans l'ombre et couvrir les arrière de ses camarades. Puis, enfin, la source du problème se présente. Un loup...qui n'appartenait visiblement à aucune meute. Mais le problème ne vient pas de la, il vient de l'avertissement de goutte de pluie. Déjà Ombre de lune met un temps avant de réalisé qui avait parlé, puisqu'elle n'avait jamais entendu le son de sa voie avant. Elle à juste le temps de noter l'information au coin de sa tête que le loup malade fait son apparition, il sort des Ténèbres, s'exposant à la lueur des étoiles. Ses yeux fous et souffrant vont et vienne sur les membre de la patrouille, les crocs dévoilé, une écume blanche lui recouvre les babines et goute sur le sol, la lumière des astres renforce le scintillement du liquide le rendant d'autant plus visible. Bientôt Ombre de lune ne fixe plus que ça...Dangereux dangereux dangereux ! elle ne peut pensé qu'a ça. Car on lui a raconté les effets de cette maladie mortelle qui se propage d'un simple contacte. Le mal des chiens fou...mieux vaut se donner la mort quand il nous reste assez de cerveaux pour le faire...car une fois trop tard...les conséquence étaient désastreuse. On mourait d'une lente agonie, poussé par l'envi irrépressible de transmettre le mal qui nous rongeait et mue d'un instinct agressif...Et cette source de danger se trouvaient juste sous les yeux des patrouilleurs.

Le loup malade s'approchait en grognant, il ne savait plus ce qu'il faisait, rendu fou de douleur, sa raison l'avait abandonné. Il était revenu à ses plus bas instinct de bête sauvage. Ombre de lune se mit en avant, conservant néanmoins une distance de sécurité. Elle devait protéger les autre membre de cette maladie mortelle. Elle ne pouvait pas laissé sa meute sans son lieutenant et le guerrier valeureux qu'était goutte de pluie. Alors elle se mit en première ligne. Elle était pas suicidaire, elle avait une idée. Elle gonfla sa fourrure au maximum et gronda, un grognement menaçant qu'elle avait encore jamais poussé. Les croc dévoilé luisant en reflétant les feux du ciel nocturne. Il fallait réagir vite, et l'instinct le plus profondément enfouit en chacun de nous, était de renoncé a un combat impossible à remporté. Ce n'était plus d'actualité avec nos meutes, car même quand tout est perdu, on sacrifie sa vie pour sauvé les membre d'une même meute. Mais sur ce loup ça marcherais. Alors dès qu'il fit mine de bouger elle aboya et grogna de plus belle.
Pour l'instant elle n'avait aucune idée de la suite, mais au moins, elle espérait offrir le temps nécéssaire aux autres pour trouver une solution.