Messages : 54 Date d'inscription : 25/02/2018 Age : 20 Localisation : Dans ma tanière à trier les plantes x)
Dim 15 Sep - 21:54
Plume de Poix
Plume d'Épervier ne prit pas le temps de réfléchir. Les paroles de Masse de Poix coïncidait avec celle du guerrier étoilé. Les deux loups se mirent à courir à travers la pleine dont l'herbe craquait sous leur pas. Il lui était rare de venir aussi à l'Ouest du territoire, non loin de la frontière de la meute du temps, Masse de Poix commença à gravir la montagne. Plume d'Epervier, bien moins forte que le guerrier, usa de son agilité pour grimper en douceur la pente raide.
Son esprit tournait à plein régime. Si le loup avait quelque chose à leurs révélé pourquoi ne pas l'avoir fait dans la grotte, pourquoi leur faire gravir une montagne en pleine saison chaude ? Ils arrivèrent non loin d'un gouffre. Masse de Poix semblait bien moins fatigué que la guérisseuse. Sa patte lui faisait mal mais elle ne s'en plaint pas. Elle fixait la crevasse avec curiosité. Elle était identique à la crevasse brumeuse qui traversait le territoire du vent, on ne voyait pas non plus son fond mais non pas à cause de la brume - il n'y en avait pas - mais de sa profondeur.
Des filaments gris semblaient serpenter au fond. L'un d'eux s'éleva contre la parois jusqu'à se poser de l'autre côté de la parois. Il n'avait plus rien d'un filament, au contraire, c'était un animal robuste, aux épaules fortes, comme celle de Masse de Poix, aux pattes souples comme Plume d’Épervier et dont les yeux étaient bicolore : l'un jaune et vif, comme celui du guerrier et l'autre gris. Pas un gris aveugle. Mais un gris perçant comme ceux de la guérisseuse. Le loup s'avança dans la lumière, Plume d’Épervier aperçu une large balafre sur sa patte avant. Au même endroit que la sienne et celle de Masse de Poix.
Interloquée, elle lança un regard au loup du temps qui semblait totalement absorbé par sa contemplation. Le pelage du loup était beige mais son visage ressemblait en tout point à celui du guerrier. Elle le vit avancer une patte mais lui barra le chemin de sa queue. Il était beaucoup trop proche du ravin pour bouger.
- Plume de Poix, tu es enfin là. Mais.. Non.. Vous n'êtes pas Plume de Poix ? Où est mon fils ? Vous lui ressemblez tellement tout les deux. Mais je sais qui vous êtes. Jeunes loups, n'oubliez jamais que vos aïeuls sont d'un sang mêlé.
La guérisseuse du Vent s'élança alors sans rien ajouté. Le guerrier fut à la fois soulagé de ne pas avoir à la convaincre et étonné justement que la louve lui fasse confiance si rapidement. Il n'y avait que cela à penser.
Le gros mâle l'a suivit. Il faisait chaud dehors et la course devînt vite une torture. Lorsqu'ils arrivèrent aux pieds des montagnes, le mâle respira déjà mieux. L'air familier et frais faisait le plus grand bien. Même si son épaule commençait à lui faire mal, il en montra rien bien trop fier pour l’exhiber. Plume d’Épervier semblait avoir bien plus de mal dans les hauteurs ce qui n'avait rien d'étrange là-dedans. Alors que la tension montait au fur et à mesure que le gouffre des légendes se rapprochait d'eux, un détail foudroya un instant le corps entier de Masse de Poix. Tandis que la louve beige essayer tant bien que mal de se hisser sur un promontoire, une cicatrice longue et aussi monstrueuse que la sienne se dessina sur la peau de la guérisseuse. S'arrêtant, le guerrier sentit une sensation bizarre. Comparé à elle, sa cicatrice était caché par un poil sombre et épais. La louve ne semblait pas être renfermé par un passé sombre et horrible. D’où lui venait cette cicatrice ? Pourquoi ne l'avait-il pas vu avant ? Comment la guérisseuse du Vent avait-elle put se faire cela ?
Pendant toutes ses années, Masse de Poix s'était renfermé dans un monde en pensant que la vie avait décider que se serai lui le cobaye. Le souffre douleur d'un loup mal attentionné. Mais la vérité lui semblait si anormale dans sa tête. Il n'était pas le seul à avoir souffert et tandis que lui s'était enfermé dans un cocon d'autres vivaient ailleurs sans le montrer. Encore secoué par cette ouverture d'esprit, le loup n'en posa pas pour autant toutes les questions qui lui taraudaient l'esprit. La rattrapant en continuant à réfléchir sur son passé, le gouffre était maintenant en contre-bas. Il faisait froid dans le dos et des volutes gris dansaient de façon lente et envoutante. Soudain une silhouette en forme de canidé apparut devant eux.
Masse de Poix recula d'un pas tandis que la guérisseuse lui lançait un regard. Lorsque la forme qui s'approchait deux se dessina mieux, le guerrier du Temps n'eu aucun doute. Le loup était en tout point, un mélange de lui et de la louve à ses côtés. Comment est-ce possible ?!
-Votre... votre fils ?
Le gros mâle s'étonna lui même d'engager la conversation avec une volute de fumée. Toutes les légendes de son enfance était donc vrai ! Et si l'esprit décidait de retirer la vie des deux canidés ? Il était trop tard pour reculer maintenant.
- Vous êtes... Passage d'Ouragan ? Vous nous avez déjà appelés il y a longtemps....
Masse de Poix avait du mal à réfléchir. A comprendre les paroles de l'esprit. Tout étaient trop compliqué, énigmatiques... Encore une fois, un lien entre Plume d'Epervier et lui semblait se dessiner. Mais pourquoi ?
- Nous... nous sommes issus d'une même lignée.
Le regard braisé du mâle essaya de chercher confort dans celui de la louve. Ses pensées avait jaillit de sa gueule toute seule.
"Si mon fils n'est pas venu, aidez-moi, vous êtes maintenant les seuls à pouvoir me libérer."
Ce pouvait''il que toute cette histoire soit donc ça ?! Plume d'Epervier faisait elle aussi partit de sa famille ? Mais alors....
Votre Loup : :
Plume d'Épervier
Plume d'Épervier
Guerisseur • Meute du Vent
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Dim 29 Sep - 11:04
Plume de Poix
Plume d'Épervier échangea un regard avec Masse de Poix. Tout deux ne connaissait aucun Plume de Poix dans leurs meutes respectives. Le fils du loup argenté devait être mort depuis longtemps. De plus, tout deux avaient compris la même chose des paroles du loups : Il était l'un de leurs ancêtres. D'après son pelage épais, il venait de la meute du temps. La guérisseuse compris quelque chose qu'elle n'avait jusqu'à lors jamais soupçonnée : son épais pelage était dut à cet ancêtre des montagnes. Se rendant compte qu'elle était restée planté là sans rien faire pendant un petit moment. - Comment pouvons-nous faire pour vous libérer ? - Écoutez mon histoire, j'écouterais la votre. Les deux loups se regardèrent de nouveau, étonné d'une telle demande. Plume d'Épervier sentait que comme elle, Masse de Poix n'aimait pas vraiment parler de son passé. Les cicatrices qu'ils arboraient - Bien que celle du loup était un peu masqué par son pelage dense - étaient la preuves d'une vie difficile plus que de combat sanglant. Néanmoins, après une concertation silencieuse et un hochement de tête presque imperceptible du guerrier, Plume d'Épervier accepta la requête du loup étoilé. - Je suis né au seins du temps, gravissant les montagnes, j'eu rencontré une louve avec qui j'eu cinq louveteau. Trois d'entre eux mourir à peine né et deux autres survécurent. Ils grandirent eux aussi au coeur de cette meute qui m'avait tant appris. Une vie paisible semblait s'offrir à eux, les plus grandes guerres des meutes que j'eu connu étaient devenu de lointaines histoires presque légendaire. Un jour, je retrouva mes deux jeunes en plein combat. Rien à voir avec leur chamaillerie ordinaire. L'un d'eux la bouche écumante, les crocs recouverts de sang avait blesser gravement l'autre aux frontières de notre si beau territoire. Prêt des sources ardentes, dos au collines, Plume de Poix semblait protéger quelque chose. Je n'eu pas saisi de suite de quoi il s'agissait. Mais se qui est sûr, c'est que de ceux jour, je ne fus plus le même. Reconnaissant les symptôme malheureusement si courant de la rage, j'eu dut abattre mon propre fils. Un fils que j'aimait autant que l'autre. Je le ramena à la meute, aidé par son frère puis mon fils fus enterré. Ici même comme nombre de loup du temps avant que la fissure ne se crée. Le loup marqua une pose, comme si il tournait les pages d'un livre pour commencer un nouveau chapitre. Les deux loups l'écoutaient avec attention, imaginant la souffrance qu'avait dut ressentir le vieux sage et comprenant peu à peu que son histoire serait celle de ses fils. - Quelques temps plus tard, je ne voyais presque plus mon second fils. Il disparaissait au quatre coin du territoire. Le chef m'en n'eu souvent parlé néanmoins, je ne compris pas de suite que ces disparitions n'étaient pas dut au deuil. Un soir d'automne je l'aperçu, non loin des sources ardentes, assit prêt d'une louve que je n'eu jamais vu. Une louve au pelage court, aux pattes souples et au pelage clair. Cette dernière était côté colline, un ventre arrondis. C'est alors que je compris enfin. Mes descendants s'étaient battu pour elle. Pour la seule raison qu'il tenait trop à elle. Ajouté à la maladie qui rongeait mon autre fils, celà avait donné lieu à la scène précédente, des saisons auparavant. J'eu pris mon fils appart le jour même mais celui-ci refusa d'abandonner la louve et, quelques saison plus tard, reviens, deux louveteaux dans la gueule. Deux louveteaux qu'elles lui eu laissé, deux louveteau qui vécurent comme lui, au seins du temps mais allant à jamais les pattes entre deux meutes, deux membres de leur fratrie dans le vent. Je fus mort peu après leur arrivé. Ne me souvenant que très peu de leurs pelages. Plume de Poix était comme moi. Comme vous. Car se n'est pas pour rien que vous portez son nom. Vous êtes ceux à qui reviens ce message. Mais désormais, dans mon égoïsme, je veux savoir, se que devinrent leurs petits. Les deux loups restèrent silencieux, Masse de Poix commença alors son récit sous le regard doux de Plume d'Épervier.
Masse de Poix écouta attentivement Passage d'Ouragan compter son histoire. Au fur et à mesure que le récit avançait, les muscles du guerrier se tendaient, un sentiment étrange l'envahissant petit à petit. Il se sentait vidé. Vidé de toute sensation. L'esprit voulait être libre. Lui qui osait dire cette histoire. Les deux frères lui rappelait tant lui-même et Suie, sauf que personne n'était mort. Plusieurs questions tambourinaient dans la tête du mâle. Plume de Poix était donc son fils mais alors, pourquoi lui, Masse de Poix et pas sa sœur ou de Suie ? Est-ce que la meute des étoiles attendait quelques choses de lui ? Un nouveau but ? Il lui était si étrange de raconter sa propre histoire à un esprit à la fois inconnu et connu mais au regard d'encouragement de la guérisseuse, il comprit qu'il n'avait, en soit, pas le choix.
- Hum... je fais partit de la meute du Temps. J'ai une sœur et...
Pour la première fois de sa vie, il se retrouvait dans le cas de raconter son histoire, à un esprit et une louve d'une autre meute. N'était-ce vraiment pas étrange ? Et puis... pouvait-il réussir à dire que Suie était son frère ? Trop de chose était passé, des blessures ne peuvent pas être refermés même avec le temps. Mais parfois, il faut savoir surmonter le passé...
-et... un frère.
C'était si douloureux.
- J'ai eu une enfance assez paisible mais lorsque nous sommes tout les trois devenus apprentis, mon frère avait des idées un peu trop nettes dans son esprit. Il voulait être le plus fort et le futur meneur de la meute...sans doute. Ma sœur et moi, à l'époque, nous nous inquiétons des idées de notre frère et un jour, ma sœur ma fait part d'une idée pour que Nuage de Suie comprennent qu'il n'était pas au-dessus de tout le monde. Ce jour là, nous avons tenter une embuscade, un combat, une idée puérile entre nous qui aurait put très vite tourner vers un jeu de jeune loup. Mais notre frère ne la pas vue de cette façon, il pensait que l'idée ne venait pas de notre sœur mais de l'alpha en personne et que personne n'était digne de confiance. Pour se venger de l'embuscade, Nuage de Suie c'est jeté sur moi et...
Masse de Poix baissa la tête ne pouvant plus parler. De lointains souvenirs remontaient à la surfaces, des souvenirs dont il n'avait fait part à personne. - Je suis devenu un infirme, et je me suis enfermé dans un monde, seul. Suie a quitté la meute et j'ai perdu tout contact avec ma soeur. Elle se sent encore coupable d'avoir eu cette idée et son histoire n'est pas rose non plus par la suite. Enfin bon... hum j'ai fini par reprendre confiance et après plusieurs lunes de retard, je suis devenu guerrier. J'avais tellement de rage en moi ! Un jour, j'ai suivi la piste de mon frère devenu solitaire et j'ai déversais toute ma haine sur lui. Arrachant sa gueule d'ange pour une mine effrayante.
Le guerrier lança un coup d'oeil à Plume d’Épervier. Comment allait-elle le voir maintenant ? Un monstre sans doute.
- Je n'ai plus de haine pour Suie et me voilà maintenant à la recherche d'une place dans ma meute. Hum... voilà.
Vidé. Encore plus vidé que jamais. Masse de Poix se sentait enfin libre. Osant relever la tête vers l'esprit. Celui-ci ne parla pas pendant un instant, il se contentait d'hocher sa tête embrumé. Ses yeux étaient perçants, c'était maintenant à la guérisseuse. Le mâle voulait à la fois lui dire que c'était réellement bizarre et à la fois libérant. Il n'en fit rien. Il regarda simplement la louve avec une pointe de curiosité malgré tout.
Votre Loup : :
Plume d'Épervier
Plume d'Épervier
Guerisseur • Meute du Vent
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Dim 6 Oct - 15:56
Plume de Poix
Plume d'Épervier avait écouté avec attention le récit de Masse de Poix, le loup n'avait pas croisé son regard avant d'avoir fini. Elle lui dans ses yeux une peurs. Probablement la crainte qu'elle ne le voit plus comme avant. Néanmoins, la guérisseuse gardait son regard compatissant. Chacun doit faire des choix et ceux de Masse de Poix n'était pas les meilleurs néanmoins elle le considérait toujours comme un guerrier respectable.
- Bon, à mon tour, lança la guérisseuse. Je suis née dans la meute du Vent une matinée d'hiver. Et, lorsque j'étais toute petite, que je n'avais même pas encore ouvert les yeux, ma soeur, mon unique soeur est morte. Ma mère est devenue folle. Le chagrin l'a entraîné dans une folie meurtrière. Elle a tenté de me tué pile au moment où j'ouvrais les yeux. Mes souvenirs sont un peu flou, mais je me souviens qu'elle est partie. Pour revenir traîner par les autres membres de la meute. Elle était morte. Je fus donc élevée par mon père et une autre mère qui n'eu jamais plus d'affection pour moi que je n'en avait pour elle. J'ai grandis prêt de mon père. Il m'a appris à me battre, mais les souvenir de cette nuit remontait toujours. Je...
Elle dut marqué une pose pour reprendre son souffle, elle avait parlé très vite et n'était pas sûr que les deux autres est compris. Elle repris plus calmement.*
- J'étais incapable de faire semblant de la mordre revoyant la rage de ma mère. J'ai donc dut suivre la voie des guérisseurs. Et, juste après que mon mentor est rejoins la tanière des anciens, mon père c'est blessé très gravement, et j'ai été incapable de la soigné. Il est mort à cause de moi. Les autres ont déversé tant de haine sur moi tout au long de ma vie, que je me suis dit que jamais je ne pourrais leurs faire une chose pareil. Je suis resté la personne que je voulais être. Une guérisseuse dévoué, qui suis les signes des étoiles sans jamais blesser qui que se soit.
Elle fini son monologue, lançant un regard à sa patte avant.
- Et cette balafre est le dernier souvenir que j'ai de ma mère. Et toi, tu la tiens de ton frère ?
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Dim 15 Sep - 21:54
