Percer le mystère. [ Libre ]

Percer le mystère

Cela faisait un certain temps déjà que tu avais appris la présence des coyotes dans les environs. C'était à la fois soudain et récent. Personne ne les avait vu auparavant. La vraie question était, d'où venait il ? La réponse te semblait pourtant évidente. Tu avais pensé à ce passage aux montagnes insaisissables, dans une caverne profonde et inconnue. Personne n'osait s'y aventurer. Certainement trop peureux.

Tu ne comprenais pas pourquoi on pouvait être aussi effrayé d'explorer un lieu. La peur était pour toi un frein, il ne fallait pas la laisser gouverner. Ton objectif principal était de comprendre la venue des coyotes. Fuyaient ils quelque chose qui venait d'au delà de vos frontières ? Y avait il un danger encore plus grand ? ou était ce tout simplement une migration ? Que se cachait il derrière ces montagnes ? Peut être des nouveaux territoires luxuriantes à conquérir ?

Car oui, tu avais bien comme projet de faire de ta meute un peuple puissant. Chercher de nouveaux territoires à saisir, mais pour cela, il fallait savoir être curieux et explorer sans cesse. Et ce n'était pas une vieille caverne qui allait te faire rebrousser chemin. Ta détermination était grande et sans faille.

Tu étais partis tôt le matin, à la fraîcheur du printemps. Tu avais confiance en tes membres de la meute, ils étaient suffisamment autonomes et ordonnés pour se passer de toi une journée. Certains pouvaient se demander, pourquoi ne pas envoyer des éclaireurs à ta place ? tu leur répondrais simplement que tu avais envie de voir les choses de tes propres yeux, sans considérer tes membres comme de vulgaires pions.

Le trajet était un peu long, il te fallait longer le territoire de la meute du Temps et du Vent. Traverser la rivière qui faisait la jonction entre le lac de glace et le lac de la trêve, puis commencer l'ascension des hautes montagnes pour rejoindre la caverne. Mais tout ceci n'était pour toi qu'un détail. Parcourir le lointain ne te faisait pas peur.

Après quelques heures de trottinement, tu arrivas enfin au pied de la caverne, le sentier n'était pas si compliqué. Un courant d'air frais sortait de la grotte, ébouriffant légèrement ton épais pelage. Signe qu'il y avait bien une sortie de l'autre coté. Tu avais décidé de faire cette exploration tout seul, peut être qu'un autre individu allait faire son apparition. Tu t'en fichais. Ton but était de traverser cette galerie.

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Percer le mystère

Un vent léger soufflé à l'intérieur de cette grotte. Elle semblait assez profonde, ce qui n'était pas étonnant pour traverser cette chaîne de montagne. Ta présence pouvait sembler être curieux. Ton but ici était de chercher des réponses. Ici était la seule ouverture pour entrer dans les terres d'Earth, du beau monde pouvait s'y installer sans qu'une meute ne s'en apercevait.. Et cela pouvait être des ennemis.

Ces coyotes qui s'étaient installés non loin d'ici, avaient certainement une raison pour vouloir fuir le monde extérieur. Quelque chose avait dû les pousser, les coyotes n'étaient pas vraiment une menace à proprement parlé. Quelques uns d'entre eux avaient tenté de voler de la nourriture sur ton territoire, que tu avais fais abattre sur le champ sans hésitation. Un message suffisamment explicite.

Alors que tu t’apprêtais à entrer dans la cavité, tu entendis des oiseaux s'envoler, tout en criant. Ta tête se tourna vers l'origine de cette agitation, et cela semblait venir du sentier que tu venais d'arpenter. Tu avais fais rapidement le lien, quelqu'un te suivait. Tu étais un loup qui était très attentif à ton environnement, tes sens étaient toujours à l'affût du moindre bruit, odeur, ou mouvement suspect. Ces éléments te permettaient d'anticiper avec une longueur d'avance, ce qui faisait de toi un loup difficile à approcher sans être repéré. Tu vis une silhouette au loin fuser vers toi, c'était donc bien la raison de toute cette agitation.

Ce loup arriva à toi, il ne semblait pas être inquiété de s'approcher d'un inconnu. Ce qui pour toi te semblait imprudent. Tu te retournas, te plaçant face à lui, ce loup semblait tout souriant mais tu ne connaissais pas ses intentions.

- Enfin je te trouve ! Que tu sois renégat, criminel ou voyageur intrépide, me voilà enchanté de te rencontrer. Je suis Cœur Voyageur de la Fratrie

Tes yeux lui fusillèrent du regard, tu ne le quittas pas d'une semelle. A première vue, ce loup semblait être enchanté de se présenter. Son nom en disait long, certainement un amoureux d'aventure, ton rang et ta présence ne devait qu'accentuer sa curiosité. Tu t'avanças de quelques pas, tes muscles roulant sous la peau de façon harmonieuse. Tu pris une posture droite et fière, une prestance imposant force et respect. Ta carrure ne dérogeait pas à la règle, tu étais un loup très imposant, massif et élancé. Des épaules larges et des pattes puissantes. Ce loup solitaire avait certainement deviné de quelle trempe tu étais. Ton regard exprimait une détermination hors pair, un regard jaune perçant, si foudroyant qu'il semblait percer les âmes. Bien que tu étais prêt à l'ignorer et reprendre ton chemin, tu ne manquais pas d'impolitesse, tu voulais savoir ce qu'il te voulait.

- Où vas-tu donc en cette sombre caverne, l'ami ? Il n'y a au-delà que Nulle Part et sache qu'il s'agit d'un monde redoutable peuplé de Deux-Pattes aux bâtons-de-feu. Ils ont conquis la terre du Grand Nord jusqu'au Sud de Fournaise et y chassent partout nos frères et nos sœurs. Ils ont même avec eux des chiens, qui sont parmi nos cousins mais qui ont oublié le monde sauvage pour accepter la patte dominante des Deux-Pattes. Oh oui ! Je suis curieux et pas qu'un peu. Dis-moi donc, frère Loup : que cherches-tu en ces terres inhospitalières pour les Loups ?

Des bipèdes ? mettant à feux et à sang les terres tout ce qu'il se trouvait sur leur chemin ? Si ce loup disait vrai, alors c'était certainement ce qui avait poussé les coyotes à venir soudainement s'installer ici, cela ne faisait plus l'ombre d'un doute. Et comme il semblait l'affirmer, ils chassaient aussi notre espèce. Les coyotes étaient un problème assez mineur à tes yeux, bien que tu souhaitais les tuer ou les punir. Non, le souci véritable était que d'autres loups venaient s'installer dans les terres d'Earths, et pas que des solitaires, mais les restes des meutes et Earths Wolfs n'était pas assez grand pour accueillir tout le monde. Tous les loups n'avaient pas forcément une intention pacifique. Envoyer des éclaireurs dans les terres solitaires te semblaient évidentes, voir ce qu'il s'y déroulait. Peut être que quelque chose de menaçant s'y préparait.

Dans ta tête, tout était clarifié, ton but maintenant n'était plus vraiment d'aller de l'autre coté, mais de trouver peut être des traces ou des odeurs dans cette grotte, peut être y trouveras tu des odeurs inconnus de loups qui y étaient passés. Et fouiller au peigne fin les terres solitaires.

Ton regard se porta toujours sur cette inconnue, il venait certainement de ces contrées lointaines, tu n'avais aucun doute sur la véracité de ses propos, tu le lisais sur son regard. Ton analyse te faisait rarement défaut. Ton visage n'exprimait plus aucune émotion, ton esprit démontrait une stabilité de fer à toute épreuve, imperturbable, une volonté prêt à tout emporter. La seule que l'on pouvait ressentir autour toi était un aura de puissance indescriptible. D'une voix raisonnante, grave et clair, tu répondis.

- Ta curiosité semble ravir ton cœur voyageur, solitaire. En ces jours étoilés, tu as l'honneur de rencontrer l'alpha de la meute de la Terre, portant fièrement le nom de Lune Infernale.

Tes paroles étaient assurées, on ne sentais aucune hésitation dans ta voix, tu portais fièrement le rang d'alpha. Tu poursuivis toujours avec cette voix charismatique.

- Tes paroles semblent franches et ton regard ne montre aucun signe de mensonge. Malheur à celui qui serait tenté de le faire. Sans nul doute que tu as vécu en ces terres lointaines, je le sens. Me trompais-je ?

Il était vrai que tu détestais les menteurs et les manipulateurs, si c'était le cas, tu lui aurais déjà sauté dessus. Tu poursuivis enfin, pour expliquer la raison de ta présence.

- Si tout ceci est vrai, alors cela répond en grande partie la raison de la venue des coyotes récemment. Et si tu veux mon humble avis, d'autres loups comme toi sont venus ici. Certains en paix, d'autres non. Et mon cœur me dit que je devrais surveiller d'un peu plus près les terres solitaires, et absolument rien ne me fera reculer à ma requête. Ma réponse est elle à la hauteur de votre espérance ?

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Percer le mystère.

Lorsque tes paroles se turent, un léger silence s'installa. Tu observas toujours ce loup avec la même détermination. Tu restas de marbre sans bouger. Il était sagement assis sur son rocher, prêt à raconter son histoire.

- Tu ne trompes point, ô Alpha de la Terre. Entends donc mon histoire, Lune Infernale, car Cœur Voyageur je suis et j'ai en effet voyagé par monts et par vaux, par neige et par sable, par forêt et par marais. Je suis né quelque part en Nulle Part et le lieu importe peu en vérité ; bien moins que le voyage qui a succédé. Nous sommes partis à cinq, tous frères et sœurs, poussés ni par la faim ni par la chasse de nos parents mais par l'aventure qui faisait vibrer nos cœurs d'une faim intarissable.
Moi d'entre nous, je ne puis rester immobile au même endroit ; je dois voir, je dois entendre, je dois toucher, je dois sentir. Tout, chaque chose, que je ne connais pas. Alors je vaque par monts et par vaux, par neige et par sable, par forêt et par marais.
Et j'en ai vu des choses, des bêtes, des paysages sans nul autre pareil dans ce monde. Un élan marqué par la blancheur des étoiles entre les volutes de neige du Grand Nord. Des Loups si petits qu'ils sont confondus avec des chacals dans la Fournaise du Sud. Des plaines infinies résonnant de l'ancienne symphonie du galop des chevaux. De la terre noire et dure entourée d'un froid métal pour accueillir les Deux-Pattes. Des plaines cernée de frontières physiques et artificielles où les Deux-Pattes parquent leurs bêtes, des proies dont la chasse attire les bâtons-de-feu.
Je pourrais en parler longuement, encore et encore, et pourtant je ne suis pas au bout de mes surprises ; la nuit étoilée d'Earth Wolf me l'aura rappelé.

Un sacré conteur celui là. Il avait l'air d'aimer raconter des récits, et sans nul doute que cette journée allait être une nouvelle histoire à raconter. Ce loup devait venir de loin, et sa soif d'aventure n'avait pas disparu. Après une petite pause, il reprit.

- Quant à tes projets en Terres Neutres, Alpha de la Terre, écoute mes conseils si tu acceptes ceux d'un étranger à ces contrées. Je connais encore mal vos lois mais j'ai cru comprendre que les Terres Neutres n'appartenaient à personne et qu'en cela, elles étaient garantes d'une certaine paix que tes incursions, ou celles d'autres Meutes, pourraient troubler. Ceux que vous appelez Solitaires ne le sont pas tant que cela - vois donc celui qui se tient devant toi et qui appartient à une Fratrie ; et ils n'ont que ces terres où vivre. Une incursion pourrait être perçue comme une attaque et les mettre dos au mur. Or il n'y a pas plus dangereux que le Loup qui ne peut fuir ; et alors, l'inquiétude que tu as pourrait se révéler juste... mais par ta seule action.

Ses conseils étaient sages, mais cela n'allait pas te faire reculer. Tu l'avais décidé, et il était compliqué de te faire changer d'avis. Tu n'avais pas l'intention de venir en terre neutre de manière agressif, tu comptais explorer et t'assurer que rien d'hostile ne s'y préparer. Tu avais toujours ce besoin d'anticiper. De gagner une longueur d'avance. Mieux valait prévenir que guérir. Tu restas impassible et ton visage ne changea pas d'un cil. Tu repris la parole d'une voix toujours aussi raisonnante.

- Tu es un bon conteur, et nul doute que tes récits apaisent les plus jeunes et les laissent rêveurs. Saches que ces terres n'ont pas encore révélé tout leur secret, que tu découvriras avec émerveillement je l'espère.

Tu fis une brève pause pour faire la transition, avant de reprendre sagement.

- J'ai une meute à mener, et il est en mon devoir d'anticiper ce qu'il se passe autour. Ne pas être curieux, c'est fermer les yeux sur un potentiel danger. Les terres neutres n'appartiennent à personne comme tu dis, mais tout comme toi, je dois voir, je dois entendre, je dois toucher, je dois sentir. Je n'ai pas l'intention de nuire à la paix, mais il faut savoir que je me montrerais offensif à tout ceux qui oseront s'en prendre à ma meute, que ce soit pour un vol, une intrusion, une agression.
Au grand jamais je viendrais toucher à la liberté des solitaires, mais au grand jamais je laisserais le mal venir troubler la paix qui règne entre nos meutes. Les coyotes l'ont très bien compris. Cependant si je vois des solitaires se sentant en danger en ma présence, alors je ferais machine arrière. Ceux qui ont peur ne sont pas mes véritables ennemis. Sur ce...

Après un signe de tête amical, tu fis demi tour et tu t'apprêtais à rentrer dans la grotte malgré tout. Tu n'étais jamais venu par ici, il serait bête de ne pas en profiter pour le visiter ! Tu ignorais si le solitaire allait te suivre. Il le pouvait s'il voulait, cela n'allait pas te déranger, vu qu'il semblait aimer tant que ça les aventures. Tu marchas d'un pas assuré dans la cavité.

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 Percer le mystère

Tes pattes foulèrent le sol légèrement poussiéreux, un léger courant d'air frais venait carrosser ton pelage. Le souffle lent et silencieux, le regard déterminé, tu entrepris d'entrer dans la galerie. Tu étais bien curieux et ce n'était pas quelques ennemis ou des histoires qui allaient te faire rebrousser chemin. Tu n'avais pas fais tout ce chemin juste pour faire demi tour. D'un pas assuré tu t'avanças, mais la voix du loup solitaire retentit à nouveau, tu restas dos à lui, te contentant de l'écouter.

- Je me dois de te mettre en garde, Alpha de la Terre.

Tu soupiras légèrement. Tu savais déjà ce qu'il allait te dire, que la grotte c'était dangereux, attention, à tes risques et périls. C'était tellement prévisible. Mais savait-il au moins que la peur était absente en toi ? Que ce n'était pas une vulgaire grotte qui allait t'effrayer ? Le loup s'avança jusqu'à ta hauteur, tu ne le regardais qu'au coin de l’œil, ce qu'il pouvait être collant !

- Cette Caverne recèle de nombreux dangers, tous plus pernicieux que les autres et qui ont été, à maintes déplorables occasions, la fin du chemin pour une multitude de Loups. Nous avons vu leurs carcasses sur le chemin et entendu dans les ombres de nos songes leurs âmes perdues hurler à la mort ; si loin des étoiles, la mort les aura fauchés.

Parfois, tu te demandais si tu ne pouvais être devin dans une autre vie. Malgré ça, ces mots ne te touchèrent pas, tu restas insensible et maître de tes intentions. Ce n'était pas ce loup qui allait t'en dévisager. Même avec la plus belle des mises en scènes. En effet, ce même loup bondit sur une saillie, en léger surplomb par rapport à toi. Espérait-il que ses paroles gagneraient en importance ? il te fallait bien plus pour t'impressionner. Ce n'était pas des belles paroles qui te faisaient changer d'avis.



Oui, c'était le principe d'une caverne. Tu en avais pleinement conscience et ce n'était pas ta première grotte, tu étais suffisamment compétent et débrouillard pour retrouver tes traces. Son regard sembla sérieux, il se voulait persuasif.  Tes yeux firent aussi perçant que le regard d'un faucon, aussi froid que la glace.

- J'en ai moult vu en ces lieux qui se sont perdus, corps et âme, pattes et souffle. L'un par la faim, égaré dans ce dédale de pierre, ou par la soif parfois. L'autre par les griffes de l'ours imprudent qui n'a point compris que ces grottes ne sont pas propices pour survivre à l'hiver. Qui en tombant dans une crevasse pernicieuse apparue sans prévenir. Qui en succombant au poids des roches s'écrasant sur ses os trop fragiles. Et tous, par malheur, perdus, égarés, effrayés, désespérés, incapables de retrouver leur chemin en ces sentiers malicieux. Loin, si loin de leurs familles, de leurs ancêtres, des étoiles de la Grande Meute ; auront-ils réussi à la rejoindre ? Ou seront-il tombés dans l'oubli ? Il n'y a plus que les contes pour se souvenir d'eux et les sortir des ténèbres de ce silence assourdissant qui a, depuis fort longtemps, envahi ces lieux.

Il bondit ensuite face à toi, avant de finir.

- Alors dis-moi, frère Loup, veux-tu défier cette Caverne ?

Dans ta tête, c'était un éclat de rire. Toi, peur de cette caverne ? Tu étais le loup capable de traquer un ennemi pendant plusieurs jours pour simple but de le punir. Un sourire légèrement mesquin se dessina sur ton visage, des yeux brûlants et légèrement perturbants. Tu te mis en marche lentement, tu t'avanças à lui d'un air déterminé. D'un sourire malicieux et d'une voix grave, tu dis.

- Excitant.

D'un bond puissant, tu te propulsas de tes pattes arrières et sautas au dessus de lui avec simplicité. Une fois à son arrière, tu fis aussitôt volte face avec agilité. Ce geste voulait simplement dire. "Je passe".

- Toi qui aimes tant les aventures, n'est il pas là le moment rêvé pour rendre tes récits plus...captivantes, plus...mouvementés. Un peu d'action tiendra ton public en haleine.

Tu bondis à ton tour sur un rocher, dominant le solitaire. Le regard plein d'entrain, la posture imposant force et admiration.

- Tu as devant toi le loup dont la peur ne le gouverne pas, où la force et le courage ne font qu'un, où la vivacité d'esprit lui permet d'anticiper le moindre danger, où la mort ne l'effraie pas. Ce n'est pas une vulgaire caverne qui me fera rebrousser chemin. Jeune apprenti on m'a envoyé plusieurs jours tout seul en terre solitaire pour apprendre à me débrouiller seul, me trouver des repères, arpenter des montagnes, visiter des grottes, utiliser mon environnement avec aisance. Penses tu réellement que cette galerie me frémit ? Défier cette caverne ? sans hésitation. J'écraserais tout ennemi qui s'opposera sur ma route. As-tu peur loup, ou bien au contraire, es tu prêt à vivre une aventure captivante ?

Tu descendis du rocher et tu te tournas à nouveau à la caverne et t'apprêtas une bonne fois pour toute à visiter ces lieux. Tu le laissais réfléchir à la question.

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