La peur du loup (PV Ombre du Jour/Sombre Éclipse)

La chaleur était aujourd'hui plus suffocante que les autres jours, et j'avais bien du mal à respirer. La soif... voilà ce que l'on ressent, lorsqu'on est abandonner par les siens. La peur aussi, mais la soif est bien pire que la peur.
Voilà plusieurs lunes que j'erre, seule sans bute. Attendant peut être avec un peu de chance que ma vie s'envole le corps et le cœur asséché par l'air environnant. Même sous les arbres, l'air y est irrespirable.
Je me suis fais à l'idée, maintenant. Mon frère me détesté, voilà, pour qu'elle raison ? Je ne sais pas, mais je compte bien le découvrir, et me venger. Au oui, une belle vengeance. Espoir Chaotique, si tu comptais te débarrasser de moi si facilement, je me marre à l'idée de te voir, les yeux emplit de surprise.

Alors que mon esprit divaguait, je m'écroula au sol quelques instants ne sachant même plus ou j'étais. Me relevant en grognant, je regardais autour de moi. Les arbres s'étaient raréfier, et un grand lac avec en son centre encore un peu de glace, mais qui fondait encore, s'étendant devant moi. De l'eau ! Mais pattes m'avait tout de même portait jusqu'à un point d'eau !
Courant vers la berge, l'eau avait quand même bien baissé. Je bue lentement de peur de tout recracher après. Décidément, la vie ne voulais pas me lâcher.

Relevant la tête profitant de l'eau fraîche coulant dans l’œsophage, mon regard se tourna vers le volcan. Ma terre... depuis combien de temps suis-je devenus une solitaire ? Est-ce que je sens encore l'odeur de la meute du Feu ?

Oui, sans doute un peu. J'essayer de me rassurer temps bien que mal.

L'eau du lac de Glace était bien bonne pour de l'eau qui s'évapore. De toute façon, je n'appartiens plus à aucun code. Seule. Je me fiche si je foule les terres d'une autre. Je me fiche de ce que les autres penses. Mais il vaudrait mieux pour moi de retourner sous les bois maintenant, je ne veux pas croiser des loups. Je ne suis pas encore prête. Je n'aurais pas le courage.

Je marche depuis un moment et la seule pensée qui me hante est : Est-ce que Firmament me déteste ? Je soupire, j’en est mal à la tête. J’ai l’impression d’avoir fait une bêtise. Pour a-t-il fallu que l’on rencontre ce Nuage d’hiver ? Bon le seul moyen de me rattraper serait que j’attrape le plat préférer de Firmament : de la volaille au miel. Je suis passé au camp pour prendre un récipient et pouvoir contenir le miel. Je suis excitée à l’idée de pouvoir enfin chasser mais un peu déçut de ne pas le faire avec Firmament.


Bien, première étape : répérer l’endroit où le gibier peuvent être. Que fait un animal lorsqu’il fait chaud ? Il boit, et le seul lac possédant encore de l’eau et le lac de glace… qui porte maintenant mal son nom.

Je renifla l’air, le museau en l’air et les oreilles au vent.

Le membre 'Ombre du Jour' a effectué l'action suivante : Le Destin

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#1 'Chasse ► Petite proi' :


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#2 'Chasse ► Petite proi' :


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#3 'Performance' :

J’avais courir tout le long de la lande et mes pistes avait réussi à s’échapper. Je suis vraiment nulle aujourd’hui… je comptais abandonné mais un bourdonnement m’incita à utiliser mon récipient. Le miel !
Avide de trouver la reconnaissance que l’on me devait je me jeta sur le miel pour vite le mettre dans mon récipient.

J’en resortie avec quelques piqûres, le bol n’était qu’à moitié remplie. Les yeux aux bords des larmes je ne voulais pas rentrer de suite. Les louveteaux se moqueraient de moi. C’était la fin de l’après midi et je voulu me rafraîchir au lac mais soudain tout mes nerfs se mirent en sens.

Un intrus sur notre territoire. Celle du feu si je ne l’abus. Laissant mon butin caché sous un buisson je m’approcha à pas de loups du point d’eau.
Si je la chasse de notre territoire, Firmament me pardonnera le fait que je n’ai pas réussi à avoir ses proies.

C’est une femelle adulte aux reflets grisâtres. Elle buvait dans notre lac. Déjà que notre tribu manquait il ne fallait pas que l’on est à nourrir une autre tribu. Mon sang ne fit qu’un tour et je fonça tête baissait vers ma cible.
En hurlant pour la faire peur, toute les griffes sortie.

Alors que je m'apprêtais à me retourner j'entendis derrière moi un hurlement qui me fit sursauter. Puis une cavalcade farouche dans ma direction.

*Au non... j'aurais du partir plus tôt... pas de loup... pas de loup, je vous en supplie...*

Trop tard, une jeune guerrière noir vue sa hauteur, du Temps fondit sur elle. Alors que j'hérissais mes poils et découvrais mes crocs, la louve arriva a une vitesse folle et bondit sur moi. Je ne m'attendais pas à ça ! Pourquoi tout les loups voulaient réellement sa mort ?
J'hurla lorsque ses griffes s’enfoncèrent entre mes omoplates. Bien sûrs, elle voulait protéger son territoire... Dans le temps, j'aurais sûrement fais pareil...

*Mais plus maintenant !*

Si les loups croient que je vais encore me laisser faire ils se trompent. Certes cela va faire longtemps que je n'ai pas croiser la route d'un loup des meutes, mais cela va faire longtemps aussi que je ne me suis pas battus. Je ne vais pas perdre tout ce que Flammes Ardentes ma apprise !

Roulant dans la terre pour que mon adversaire lâche prise, je sentis la douleur et le sang couler sur mon museau alors que la guerrière me mordait farouchement l'oreille.

*Tenace ! Pense t'elle que je suis une simple solitaire qui ne connais rien au combat ?*

Puis, le sentiment de haine envers mon frère se déversa, on avait pas le droit de me traiter ainsi. Je n'avais rien fais, non !

Je divague encore.

Lançant un coup de pattes, toute griffes dehors, le regard haineux, la louve lâcha prise et je ne mis qu'une seconde avant de sautait moi aussi sur elle lui donnant des coup dans le flanc comme me l'avait enseigner mon mentor. Puis, voyant qu'elle essayer de me mordre le coup, je lui griffa l'oreille. Le combat était beau, je devais l'avouer. Cette colère qui resurgissait en moi, n'étais pas bonne. C'étais mal.

La louve noir me regarda, ne sachant comme interpréter son regard, haletante, je cessa de la griffer.
Non... je ne suis pas comme ça. Je ne peux pas tuer, c'est mal.

Suis-je devenue complètement folle ?

Reculant de quelques pas, la douleur de ses griffures me donnèrent une vilaine grimace. Il ne manquerait plus que la guerrière appelle du renfort et ce serait finit pour elle.