Le ciel était un combat constant de rose et d'orange. Les nuages défilaient entre les changements de couleur. cette dance interminable durait depuis quelques semaines, deux ou trois. La lune avait disparut avec le soleil, et seul restaient les lueurs de l'espoir.
Je regardais ce combat pendant que les autres dormaient. J'étais fascinée, je n'avais jamais vus de chose aussi belle que la disparition du jour et de la nuit pour laisser les couleurs de l'aurore et du crépuscule danser à l'horizon et le bleu d'une nuit étoilée au dessus de nos oreilles.
Je regardai seulement l'horizon car au dessus dans un dégradé de bleu laisser transparaître les étoiles. Ne voulant pas pensé à la meute des étoiles où devaient reposer mon frère et sa meurtrière, je me focalisais sur le spectacle de l'horizon.
Je restai là, peux être pendant une heure, sans bouger, la tête fixée vers les couleurs hypnotisantes . Et lorsque les premiers loups commencèrent à s’afférer autour du camp, je m'enfuis discrètement vers les collines hurlante. Au début je foulais l'herbe avec flegme, et puis avec le temps, mes foulées se firent plus vites, plus régulières. Je trottinais entre les bosses, évitais les petits troues.
Enfin me voilà libre à courir ainsi, le bruit de ma respiration, le choque de mes pattes sur le sol, l'horizon que je poursuivait des yeux. Cette course vers l'infini calmait en moi, mes rages et mon désespoir. Je m’arrêtais quelques minutes, mon corps tremblait. Je sentais entre mes coussinets l'eau se formé de par ma sueur qui coulait. J'ébrouai ma fourrure grise et rousse. Je pris le temps d'écouter les oiseaux autour de moi et de tendre l'oreille au moindre bruit. Rien. Etant seule, personne ne pouvant m'entendre je déclarai.
-J'aurais aimer que tu puisses voir ça avec moi.
Je restai ainsi à regarder l'horizon découpé par les collines où le vent soufflait. Dans certain souffle je reconnaissait les bruits de mon frère, ceux de ma mère et ceux de mon père. Je gémis longuement.
La douleur des images me tailladaient l'esprits, je n'arrivais pas à passer outre, je ne voulais pas, pour la mémoire de mon frère. Je cachais tout mon ressentie derrière un masque idiot pour ne plus voir les regards de pitié qui faisait monté en moi un élan de haine.
J'entendis un bruit non loin, je me secouais comme pour enlever le voile du deuil. Je repris un mine calme, et attendus la venus du loup qui se rapprochait.
[Désolée je prend tout juste en main mon personnage j'ai encore un peu de mal ]